Santé mentale : le Mentalomètre

Le mentalomètre, qu’est ce que c’est ?

Tout au long de sa vie chaque personne peut être confrontée à un épisode de souffrance mentale, qu’il soit lié à un trouble psychique ou non.

Le mentalomètre est un outil d’aide au repérage et à l’orientation de la souffrance psychique. Il a été réfléchi par un collectif d’acteurs clermontois pour vous aider à reconnaître les signes d’une détresse psychique et vous permettre de proposer une aide le plus tôt possible.

Comment se sert on du mentalomètre ?

L’outil se présente sous la forme d’une échelle de couleur graduée en 3 niveaux d’urgence :

Les ressources disponibles sont placées en face des signes à repérer.
Les signes et facteurs de risque d’une souffrance psychique peuvent être multiples, l’outil ne peut donc pas être exhaustif. C’est pourquoi certaines précisions sont apportées dans la notice et des éléments complémentaires sont disponibles en ligne dans cet article.

Notice complémentaire Zone Rouge

1) Si la personne s’inflige des blessures : l’appel au 15 doit être le premier réflexe, l’évaluation médicale coordonnera l’intervention des différents services de secours.

2) Si la personne tient un discours délirant ou des propos incohérents : le discours délirant et les propos incohérents peuvent être impressionnants. Ils peuvent être source d’anxiété et de peur chez la personne. Ils alertent sur le fait qu’elle perçoit la réalité différemment. Ce signe doit particulièrement alerter lorsqu’il apparaît en rupture avec un état antérieur.

3) Si la personne tient des propos suicidaires : les propos suicidaires doivent toujours être pris au sérieux et être évalués par un professionnel de santé. Le 3114 est un numéro destiné aux personnes ayant des idées suicidaires, aux professionnels, à l’entourage, aux personnes endeuillées par suicide. Si le risque suicidaire vous semble imminent contacter le 15.

Notice complémentaire Zone Orange

4) Les changements rapides ou “rupture” dans l’état de la personne ainsi que la récurrence des signes doivent toujours alerter.

5) Pour une aide efficace, et lorsque cela est possible, demandez à la personne ce qui pourrait l’aider, vous pourrez peut-être vous appuyer sur des ressources qu’elle connaît déjà ou sur des personnes aidantes dans son entourage.

Notice complémentaire Zone Jaune

6) La personne semble être en difficulté pour maintenir son hygiène corporelle et/ou celle de son lieu de vie : établir une relation de confiance peut permettre d’en savoir plus sur l’origine des difficultés rencontrées par la personne afin de l’orienter vers la ressource adaptée. Un proche, une personne de confiance est-elle identifiée ? La personne est-elle protégée par un mandataire judiciaire ?

7) La personne exprime une souffrance psychique et/ou physique : les douleurs physiques peuvent être l’expression d’une souffrance psychique. Quelqu’en soit la cause une douleur physique doit être orientée vers un professionnel de santé.

8) Les soins publics de santé mentale sont sectorisés géographiquement. L’accueil du Centre Hospitalier Sainte Marie pourra renseigner la personne sur le rattachement de son adresse à un lieu de soin. Ce n’est pas le cas en  secteur libéral ou privé, où le choix du praticien est libre.

Les situations particulières

1) Si la personne refuse l’aide proposée :

s’il n’y a pas de caractère d’urgence et de mise en danger, respecter le refus, et communiquer les ressources.

2) Si la personne est un mineur :

3) Si la personne ne parle pas français :

4) Si la personne se trouve dans une situation de précarité :

5) Si la personne est victime de violence : 

6) Si la personne aide un proche en souffrance psychique :

7) Si la souffrance psychique est associée à l’utilisation de substance :