Les grands axes

Le bâtiment de La Comédie de Clermont-Ferrand fournira à  l'association qui bénéficie du label « Scène Nationale », des moyens d'action nouveaux et un lieu identitaire à  même de développer ses missions.

  • Ensemble : 9 500 m2 de surface de plancher
  • 2 salles de spectacles de 900 et 350 places : équipement scénographique moderne et performant
  • Un pôle de médiation culturelle pour l'organisation de rencontres avec le public
  • Hall d'accueil du public
  • Espaces administratifs de La Comédie de Clermont-Ferrand
  • Locaux d'accueil d'artistes
  • Un espace d'exposition
  • Une brasserie

Volumétrie
Le parterre de la salle 1 d'une volumétrie de 10"148m ³, prévoit l'accueil de 900 spectateurs, comme exigé par le programme. En conséquence, son volume dépasse la coupole du hall de la gare de 2,80 mètres. La cage de scène, avec ses 25 mètres de hauteur, répond aux exigences techniques du programme. Parallèle à  celle de la Maison de la Culture, elle est aussi un peu plus basse qu'elle. La salle 2 dispose en façade d'une galerie en double hauteur de 3 mètres de largeur et d'une hauteur de 9,20 mètres, identique à  celle de la corniche de la gare routière.

Matériaux / système constructif / langage architectural
L'équipe a pris le parti d'un bâtiment en béton armé. Plus pour répondre efficacement à  la grande dimension des salles dépourvues de poteaux que pour une recherche de mimétisme avec les bâtiments alentours. Le choix du béton gris clair se justifie par le souci de préserver une continuité avec le hall de la gare. L'ensemble des volumes repose sur un socle unitaire traité en pierre de Volvic, matériau local et caractéristique du paysage urbain clermontois. Le format des fenêtres rectangulaires et horizontales n'est pas sans rappeler la polémique entre Auguste Perret et Le Corbusier. Et c'est évidemment à  ce dernier que la composition des façades fait référence.
Ce projet pour La Comédie répond aux attentes culturelles et techniques de la Ville. En terme de langage architectural, il vise à  établir un dialogue avec les préexistences proches et plus lointaines ainsi qu'avec la gare routière. La conservation du patrimoine ne répond ni à  une mode, ni à  un désir de « momification » des bâtiments. Elle est la réponse juste à  l'égard de l'histoire dont l'étude et l'enseignement appellent le maintien et le renouvellement des bâtiments. Trouver cette « naturalité » et la dessiner, tel est le défi que s'est fixé l'architecte

Le chantier
Tous les moyens seront mis en Oeuvre pour limiter les nuisances du chantier sur le voisinage et le fonctionnement de la Maison de la Culture. Une charte « chantier à  faibles nuisances » sera mise en place et son respect sera contrôlé tout au long du chantier par un référent. Au sein de l'équipe de maîtrise d'Oeuvre, une cellule chantier sera mise en place localement pour assurer un contrôle efficace de l'avancement des travaux.