Beatrix von Conta

Béatrix von Conta

Tenir ensemble

Expositions
  • Date début
    Ajouter à mon agenda 2023-11-12 00:00:00 2023-11-12 00:00:00 Béatrix von Conta Hôtel Fontfreyde - Centre Photographie 34, rue des Gras - 04 73 42 31 80 Du mardi au samedi, de 13h30 à 19h   Entrée libre   Née à Kaiserslautern en Allemagne en 1949, Beatrix von Conta s’installe en France en 1975 comme photographe. Son travail photographique interroge l'interdépendance entre l'homme et la nature. Elle aborde l'âpre poésie des espaces délaissés, sans "qualités" apparentes, questionne la stratification complexe du paysage, explore dans les villes le rapport conflictuel entre bâti et végétal. Les thèmes de l’eau, de l’arbre et des cimetières traversent son travail comme un fil conducteur. Elle est représentée par la galerie Le Réverbère, Lyon, depuis 1992.       Hôtel de Fontfreyde Centre Photographique Ville de clermont admin@admin.fr Europe/Paris public
  • 12 NOV
  • 17 FÉV
Hôtel de Fontfreyde Centre Photographique
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Hôtel Fontfreyde - Centre Photographie 34, rue des Gras - 04 73 42 31 80
Du mardi au samedi, de 13h30 à 19h
 
Entrée libre

 

Née à Kaiserslautern en Allemagne en 1949, Beatrix von Conta s’installe en France en 1975 comme photographe. Son travail photographique interroge l'interdépendance entre l'homme et la nature. Elle aborde l'âpre poésie des espaces délaissés, sans "qualités" apparentes, questionne la stratification complexe du paysage, explore dans les villes le rapport conflictuel entre bâti et végétal. Les thèmes de l’eau, de l’arbre et des cimetières traversent son travail comme un fil conducteur. Elle est représentée par la galerie Le Réverbère, Lyon, depuis 1992.

 

 

 

Autour de l'expo

 

Visites commentées

Gratuites et sans réservation

  • Mercredis à 16 h : 25 octobre, 8 novembre, 6 décembre et 3 janvier
  • Samedis à 16 h : 28 octobre, 2 décembre et 6 janvier

Visites guidées traduite en langue des signes

Avec dixit interprétation

  • Mercredi 8 novembre à 14 h

Visite atypique

  • Jeudi 23 novembre à 18 h 30

Catalogue « Tenir ensemble »

Éditions Autonomes

En vente à l’accueil : 8 €

    À l’invitation de la Ville, Beatrix von Conta a passé huit semaines en résidence à Clermont-Ferrand. Ses photographies, exposées à l’Hôtel Fontfreyde jusqu’au 17 février, offrent une vision singulière de notre ville. Rencontre avec une photographe ethnologue des paysages.

    Beatrix von Conta :

    l’œil de la photographe sur Clermont

    Beatrix Von Conta

    Pour quelle raison avez-vous intitulé votre exposition Tenir ensemble ?

    BVC / « Cela fait plus de quarante ans que mon travail se porte sur l'évolution du paysage, notamment urbain. Avec le réchauffement de la planète qu’on ne peut plus nier aujourd’hui, et alors que la COP 28 vient de se terminer à Dubaï, notre relation avec la nature est devenue une question capitale pour l’avenir de l’humanité. Pour moi, chaque ville que je photographie a sa propre atmosphère. Elle est comme un personnage que je regarde avec recul et empathie. Mon regard sur la ville est aussi une interrogation sur l'incroyable capacité du vivant à s'infiltrer, à résister. Tenir ensemble, c'est trouver une forme de cohabitation, souvent difficile, entre urbanité et présence du vivant. »

    Comment comprendre votre travail aux antipodes du paysage de carte postale ?

    « Je n'extrais pas l'extraordinaire, le cliché convenu, mais décale mon regard vers ce qui nous échappe. J’invite chaque visiteur à se frayer son propre chemin sur l’interprétation de mes photographies. Certaines ont un contenu fortement symbolique comme un arbuste esseulé, adossé à un mur lézardé. D’autres montrent comment la végétation tente de reprendre ses droits dans des rares espaces encore en friche, ou comment on tente de remettre de la nature de manière parfois artificielle dans l’espace urbain. Toutes ont cependant un point commun : elles constituent un marqueur pour notre mémoire collective ; le plus bel exemple étant celui de la Muraille de Chine, choisie pour la couverture du catalogue de l’exposition. »

    Pourquoi avoir consacré une salle aux paysages lunaires des îles irlandaises d’Aran ?

    « L’homme a dû lutter pour rendre vivable ce territoire inhospitalier habités depuis le néolithique. Pour protéger les terres arables, il a construit des milliers de petits murets de pierres. C’est un paysage déconcertant, tout en horizontalité, qui offre un contrepoint avec nos villes tout en verticalité. J’espère que ce contraste saisissant amènera le public à redécouvrir les lieux qui lui sont familiers sous un autre jour, à voir ce qui nous entoure réellement et qu’on finit par ne plus voir

    Vue sur la rue de la Rotonde dans le quartier Saint-Jacques.

    « Tout se joue souvent sur un petit détail : une voiture rouge et un arbre planté récemment. »

    Rotonde

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