-
17MAI

Du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h
Sauf jours fériés (1er mai, 8 mai, 29 mai et 9 juin)
Ouverture exceptionnelle dimanche 25 mai à l’occasion de la 30e édition des Arts en balade
Les ateliers-logements Bains d’huile sont des dispositifs très spécifiques à l’art contemporain qui permettent de répondre aux besoins des artistes. Ils sont constitués d’un logement à loyer modéré permettant de les accueillir avec leur famille et d’un espace de travail adapté à leur pratique artistique. Pour offrir de tels espaces, la Ville de Clermont-Ferrand, en partenariat avec le bailleur social Ophis, s’est dotée en 2014 de trois ateliers-logements sur le site d’un ancien garage automobile situé 18, rue de l’Oratoire. Destinés aux artistes en voie de professionnalisation, ils offrent à trois d’entre eux la possibilité d’intégrer ce dispositif pour une durée de trois ans.
Après les deux sessions de 2015 et 2018, trois nouveaux artistes occupent les ateliers-logements Bains d’huile depuis 2022 : Léa Bouttier, Anthony Duranthon et Marina Guyot. L’exposition collective à la salle Gilbert-Gaillard regroupe une sélection d’oeuvres créées lors de leur trois années de résidence à Clermont.
Pour Léa Bouttier, la sculpture est tour à tour un décor, un acteur ou un scénario. Que ce soit pour une vidéo ou une installation, elle reste toujours au coeur de ses recherches. Ses oeuvres accompagnent ses réflexions sur notre relation aux objets, au temps, sur la construction des récits et la formation de nos réalités subjectives. Les formes et la matière qui les compose, souvent ambiguës, laissent un espace ouvert aux interprétations.
Née en 1993, Léa Bouttier obtient son diplôme de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne en 2017, puis intègre Les ateliers du Grand Large à Décines-Charpieu durant trois ans. Elle présente sa première exposition personnelle à La Serre à Saint-Étienne en 2019, puis au Kommet à Lyon. En 2021, elle s’installe à Clermont-Ferrand, participe à des expositions collectives (Nuée au musée d’Art Roger-Quilliot, Prix coup de coeur des Arts en Balade) et réalise deux expositions personnelles : Chœurs amers aux Ateliers et Cætera sur trois lieux : l’atelier Bains d’huile, home alonE, et Off the Rail. En 2024, elle propose deux nouvelles expositions dans le cadre de résidences de création : L’Humide image à Regensburg et Main, seul, feu, dune à l’École d’art de Belfort, avec le 19, Crac Montbéliard.
Anthony Duranthon cherche des visages, les suit, les capte, les transforme. Il plonge dans les archives, fouille les tiroirs de la mémoire, les siennes comme celles des autres. Il en extrait des fragments, des bouts d’histoires oubliées qu’il refaçonne à l’encre, au cyanotype et en peinture. En altérant les images, il les creuse et les réinvente. Un visage devient une trace, une silhouette une ombre. Entre l’intime et l’Histoire, entre l’effacement et la persistance, la mémoire ne dort jamais.
Né en 1984 à Clermont-Ferrand, Anthony Duranthon est diplômé de l’École supérieure d’art de Clermont métropole en 2009. Il complète son parcours avec un diplôme universitaire en art-thérapie à Grenoble en 2011. Il expose son travail au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne, au centre d’art du Creux de l’enfer à Thiers et à Vitry dans le cadre du prix international de peinture Novembre. En 2011, l’une de ses oeuvres rejoint la collection du musée d’Art Roger- Quilliot. Il multiplie également les résidences : au Shakers à Montluçon, en Pologne, à Regensburg et en Ukraine, suivie d’une exposition au musée national de Lviv.
« Dans le noir absolu, nos mains cherchent le contact des surfaces environnantes pour nous aider à nous orienter. Percevoir en tâtonnant, c’est cette image qui me vient en tête en observant le travail plastique de Marina Guyot. Elle porte une attention toute particulière aux couches infiniment minces qui font et défont le réel : pellicules de poussières, empreintes de lumières, traces de passages, lavis ou dépôts de suie constituent les fines membranes par lesquelles Marina tente de comprendre et de dire le monde. Les surfaces, en délimitant les objets, dessinent les contours de leur identité. Ce sont ces faces extérieures, par lesquelles nous appréhendons les éléments qui nous entourent, qu’elle cherche à rendre tangibles. » Extrait de Profondes surfaces, 2025, Isabelle Henrion
Née en 1988, Marina Guyot est diplômée de l’École supérieure d’art de Clermont métropole en 2014 et développe depuis une pratique du dessin au sens large. Elle fabrique des bijoux en autodidacte depuis 2020 et pratique le tissage depuis 2022. Elle a récemment exposé à la Galerie Pascale Peyre à Sète, à home alonE et à Saint-Pierre-le-Chastel. Elle a également collaboré avec David Blasco pour l’exposition Patio, organisée par le centre d’art contemporain du Parc Saint Léger et avec Julie Kieffer à La Gaya Scienza à Nice en 2024.
Samedis 12, 19* avril, 17, 24 mai, 7 juin, 15 h
* visite interprétée en LSF avec Dixit
interprétation
Visite ludique de l’exposition suivie d’un atelier de cyanotype
À partir de 6 ans - réservation conseillée
Samedi 26 avril, 14 h 30
Dimanche 25 mai, 14 h 30
Le poète présente son recueil Une Chose pour quoi je suis né : photographies, vraies fictions et semi-vérités, illustré avec les cyanotypes de Jean-Marie Perrot. À travers vingt-et-une photographies résumant plus ou moins son existence, il interroge l’enfance, la maturité, puis la vieillesse.
En partenariat avec La Semaine de la poésie
Mercredi 4 juin, 18 h
Visite accompagnée pour les groupes à partir de 5 personnes.
Sur réservation.
Cette opération portée à Clermont-Ferrand par la Ville, est lancée à l’occasion du Joli Mois de l’Europe par CreArt. Elle se déploie tout au long du mois de mai dans l’ensemble des villes de son réseau et au-delà et met en avant les créateurs de son territoire avec un ensemble de propositions originales. Outre cette exposition à la Salle Gilbert-Gaillard, le Mois de la créativité comporte d’autres expositions au Lieu-Dit, dans le Jardin Lecoq et au Chalet Lecoq, dans le cadre des Arts en balade et au Corum Saint-Jean.