Un peloton qui ne demande qu’à grandir

Alors que les venues du Tour de France hommes et femmes se profilent à l’horizon de la capitale auvergnate, coup de projecteur sur l’Étoile Cycliste de Clermont-Ferrand. Un club qui se veut d’abord formateur.

Les plus anciens ont connu l’Amicale Cycliste Clermontoise, fondée en 1937. Aujourd’hui on parle de l’ECCF, l’Étoile Cycliste de Clermont-Ferrand. Un club qui compte 160 licenciés, un chiffre en progression ces dernières années dans un contexte pourtant pas forcément favorable.

« Malgré la Covid, nous avons 40 licenciés de plus en 4 ans, c’est encourageant. Mais ça ne suffit pas : si la pratique du vélo est en nette progression, ça ne se ressent pas forcément sur les clubs. Nos moyens restent limités », constate le président Éric Mas.

La formation, une priorité

Un club comme l’ECCF propose pourtant de multiples façons de pratiquer. L’école de vélo dès 8 ans, le groupe « jeunes » entre 14 et 18 ans, l’équipe seniors alignée sur les courses régionales, la section cyclosport pour les anciens compétiteurs et les novices, un groupe compétition d’une dizaine de membres et enfin une section peu commune, l’une des seules en France, de cyclisme artistique, discipline atypique qui compte 25 membres.

Avec un effectif constitué pour 50 % de jeunes de moins de 18 ans, la formation reste la priorité de l’ECCF. « Nous voulons également pouvoir proposer, à ceux qui ont moins de temps pour s’entraîner, des programmes intéressants et nous souhaitons surtout pérenniser le club », prolonge Éric Mas.

Un regret, toutefois. Comme d’autres clubs, l’Étoile Cycliste de Clermont- Ferrand peine à féminiser ses rangs. « Il y a peu de filles qui se présentent, du coup, elles se sentent souvent esseulées dans un groupe, ce n’est pas évident », déplore le président Mas. Alors l’année « Tour de France » tombe donc à pic pour donner à certains, et à certaines, l’envie de monter en selle.