Marion Rousse

Marion Rousse

« Clermont devient une ville de vélo ! »

En quelques années seulement, l’ancienne cycliste pro Marion Rousse est devenue l’une des incarnations du Tour de France. Consultante sur le Tour de France Hommes depuis 5 ans pour France Télévisions, où son regard et son expertise font le bonheur des passionnés de vélo aux côtés de Laurent Jalabert, la jeune trentenaire est aussi depuis deux ans la directrice du Tour de France Femmes qu’elle entend bien aider à grandir. Et comme Clermont n’accueille pas un mais deux Tour de France en juillet, Marion Rousse était récemment de passage dans la capitale auvergnate... ou plutôt dans la nouvelle capitale du vélo !    

Marion Rousse

Bio express

7 août 1991 : naissance à Saint-Saulve (Nord)

2011 : devient cycliste professionnelle. Elle est sacrée championne de France sur route un an plus tard

2013 : débute comme consultante vélo pour Eurosport

2015 : met fin à sa carrière de coureuse pro

2017 : débute comme consultante TV pour France Télévisions et commente le Tour de France Hommes
 
2021 : directrice du Tour de France Femmes

 

 

 

 

 


Instagram : rousse_marion

Twitter : Roussemarion
 

Clermont va accueillir, coup sur coup, les deux Tour de France, Hommes et Femmes. Selon vous, quels sont les critères qui ont été décisifs pour cette double attribution ?

Marion Rousse / Cela fait plusieurs années qu’on vient ici, que ce soit avec le Tour de France – malheureuse-ment l’année de la pandémie – ou également avec le Dauphiné. Moi-même, j’ai pris l’habitude de venir ici (sourire). On peut le dire : Clermont devient une ville de vélo !

On avait aussi la volonté, avec le Tour de France Femmes, de parcourir d’autres massifs montagneux. L’an dernier, on a été dans les Vosges, cette année, on va découvrir le Massif central. On savait qu’en partant de Clermont, on avait la possibilité de faire le parcours qu’on avait envie de réaliser. On peut faire du plat, du vallonné, ou du très difficile. Pour un grand départ, et marquer les esprits d’entrée, c’était parfait pour nous ! Il y a eu, en plus, la volonté de la Ville de Clermont-Ferrand d’accueillir le Tour de France Femmes. Clermont, c’est une ville qui est très ancrée, et depuis longtemps, dans le développement du sport féminin. Elle le prouve encore aujourd’hui.

En quoi consiste votre rôle de directrice du Tour de France femmes, et quelles attentes avez-vous  pour cette deuxième véritable édition ?

C’est un rôle très diversifié. Il faut être là pour chaque prise de décision et bâtir l’événement de A à Z, en étant présent dans la construction du parcours sportif, en voyageant beaucoup... ou encore en allant à la rencontre des collectivités, donc c’est aussi un métier politique.

Sinon, après une première édition franchement réus-sie, on a vraiment envie de s’ancrer encore un peu plus, de s’assurer que le Tour de France Femmes est pérenne. On veut qu’il entre dans la normalité des choses : que les gens ne soient plus curieux ou sur-pris en voyant des filles sur un vélo quand ils allument la télé en juillet.

Vous avez été cycliste pro, vous êtes directrice du Tour de France Femmes et consultante TV pour FRANCE TÉLÉVISIONS, quelle est ou a été votre rôle préféré ?

Je n’ai pas de rôle préféré ! Ils sont très différents mais surtout très complémentaires. Par exemple, pour l’organisation du Tour de France Femmes, je sais comment fonctionnent les médias et connais leur importance, mais je peux aussi comprendre ce que ressentent les cyclistes quand on élabore le parcours.

Qu’est-ce qui vous plaît dans vos activités à la télé, et comment vivez-vous la notoriété qui en découle ? 

Ce qui me plaît est d’être au plus près de l’événement, de pouvoir analyser la course pour les connaisseurs ou non, et de ressentir les émotions, de vibrer à travers les images… Pour le reste, je vis très bien la notoriété car il y a beaucoup de bienveillance autour de nous. Finalement, tu es dans les vacances des gens ! Alors, quand ils nous rencontrent dans la rue, ils ont l’impres-sion de nous connaître.