Eléments de décors

Pavillon du gardien :

Construite entre 1868 et 1870, cette « maison de garde » fut créée par François Louis Jarrier, qui s’inspira des pavillons du bois de Boulogne et des maisons de gardes du parc des Buttes-Chaumont réalisés par Gabriel Davioud. Ces architectures offrent une synthèse d’un certain nombre d’emprunts : à la Suisse, le bois, et à l’Angleterre, la brique.
Il en résulte que ces constructions modestes par destination, prennent un air pittoresque avec leurs colombages, leurs balcons de bois découpé ou leurs toits ornés de lambrequins de bois.

Buste d’Henri LECOQ:

Installé dans le jardin Lecoq en 1872, le buste d’Henri Lecoq a été sculpté par Chalonnax.
Il a été restauré en 1994 par M. Besnaidou, restaurateur du Patrimoine.
Le travail minutieux consistait à remonter les fragments du visage, à boucher les fentes et fissures, à nettoyer, à faire un traitement anti-lichens et une protection hydrofuge.

Passerelle métallique :

Construite par l’architecte François Louis Jarrier en 1877, rénovée en 1935.

Grilles :

La mise en place d’une grille autour du jardin fut commencée en 1899 et s’est terminée en 1909. Elle remplaça le « saut du loup », qui était une tranchée entourant le jardin, et comblée par les boues du grand bassin quand on le nettoyait, afin d’empêcher les intrus d’entrer.
Quant aux grilles d’entrées, au nombre de 5, elles ont été posées à des époques différentes. Celle, côté Pyramide est la plus belle et achetée 6000 F  en 1906, ce qui provoqua une controverse au sein du Conseil Municipal, mais resta la fierté du maire de l’époque, M. Lécuellé.

Tourelle d’angle et porte du château de Bien-Assis :

Le château de Bien-Assis date du XVème et XVIème siècle. Appartenant à Florin Périer, beau-frère de Blaise Pascal, qui y fit plusieurs séjours, il fut vendu en 1702 à M. Martial Clary, de Saint-Angel, conseiller à la Cour des Aides.
En 1717, les frères des écoles chrétiennes y installèrent leurs classes.
En 1912, la maison Michelin en fit l’acquisition pour le démolir 2 ans plus tard, et y installer l’usine des Carmes.
Le porche et la tourelle d’angle du château de Bien-Assis furent démontés et remontés pierre par pierre au jardin Lecoq en 1915.

Sculpture de Stackpole :

Mise en place de la sculpture en 1980, sous le cèdre de l’Atlas, à côté de l’ancien théâtre de verdure.

Tête de lion :

Cette pierre représentant une tête de lion provient du bassin de l’ancien château de l’Oradou. Ce château fut construit au XVIIe siècle pour Géraud Chamflour, conseiller à la Cour des Aides.
Le 2 septembre 1629, le Cardinal de Richelieu, lors de son voyage à Clermont vint s’y reposer quelques heures. Le marquis d’Effiat, maréchal de France, qui appréciait particulièrement le lieu, prépara son arrivée.
Dans le parc, le célèbre Hector Giacomelli, le célèbre dessinateur et peintre des oiseaux, dont le fils avait épousé la fille de Félix Lecoq, frère d’Henri Lecoq se fit construire une demeure. Ce chalet inspira un poème à Georges Desdevises du Dezert, poète et historien.
La propriété fut vendue à la maison Michelin, puis le château détruit en 1985, remplacé par le collège de l’Oradou. Seuls subsistent du domaine, le chalet, le nymphée aux résurgences de la Tiretaine et la fontaine à la figure de lion, offerte par Michelin, et visible de tous en début du grand bassin au jardin Lecoq.

« Nu au bain » :

Cette sculpture de Jean-Paul Lesbre fut mise en place dans le bassin de la grande vallée le 1er décembre 1987, le sculpteur s’est inspiré de son épouse pour son ouvrage.

« Fontaine de Byblis » :

Réalisée par Jean Camus en 1905, cette sculpture relate l’histoire tragique de la petite fille du roi Minos, qui a nourri des amours coupables pour son frère. Rejetée par les siens, elle cache depuis lors son visage dans un interminable sanglot. La fontaine de Byblis est sans doute une des pièces les plus émouvantes du jardin Lecoq.

Buste de Philippe GLANGEAUD :

L’œuvre est du sculpteur Vaury.

Buste de Pierre Alphonse JULIEN :

Le sculpteur de cette oeuvre est Jean Camus en 1905, il sculpta aussi la fontaine de Byblis.

Roseraie :

C’est en 1912, qu’est créée une roseraie qui prendra la place du jardin botanique, déplacé de l’autre côté de l’avenue Vercingétorix.
La première pergolas a eu beaucoup de succès à l’époque. La roseraie compte maintenant plusieurs pergolas, ornées de rosiers grimpants. Les massifs plantés de milliers de rosiers encadrés par des buis taillés bordent des allées menant à un bassin central.

Grotte :

Sans doute l’endroit le plus secret du jardin, avec ses sources qui glissent le long des rocailles où s’accrochent les fougères et les mousses, la grotte a beaucoup de succès avec ses plantations de camélias, de rhododendrons et d’érables du Japon.