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Clermont-Ferrand : L’emblème français des villes apprenantes

« Clermont-Ferrand première ville française à intégrer le Réseau mondial UNESCO des villes apprenantes »

Clermont-Ferrand devient la première ville française à rejoindre le « Réseau mondial UNESCO des villes apprenantes » après Turin, San José, Mexico, Tunis, Pékin et Nairobi entre autres. En tout, le nombre des villes apprenantes se porte aujourd'hui à 177 réparties dans 41 pays à travers le monde.

Une ville apprenante développe l'apprentissage tout au long de la la vie pour tous par des politiques qui fournissent inspiration, savoir-faire et bonnes pratiques. Elle mobilise les ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif, de l'éducation de base à l'enseignement supérieur.

Clermont-Ferrand : L’emblème français des villes apprenantes

Clermont-Ferrand devient la première ville française
à être intégrée au cœur du concept des villes apprenantes
de l'UNESCO.

La Ville de Clermont-Ferrand ambitionne de devenir la métropole phare du centre de la France, elle est dotée d'un environnement naturel exceptionnel, d'une vitalité économique propice à l'innovation (présence de leaders économiques mondiaux, université de premier plan, concentration des laboratoires de recherche, plus de 35 000 étudiants et 6 000 chercheurs) et grâce à la diversité des origines et des cultures de ceux qui y vivent, elle est une « ville-monde ».

 L'inscription de Clermont-Ferrand dans le réseau des « villes apprenantes » lui permet de participer à une échelle internationale à l'échange et à l'élaboration collaborative des savoir-faire. Elle devient ainsi un acteur à part entière afin de mieux fédérer, reconnaître et transmettre toutes les connaissances (savoirs académiques, professionnels, vernaculaires, familiaux…). Elle institue « l'apprentissage tout au long de la vie » de ses concitoyens comme une condition essentielle de son développement avec le concours enthousiaste de l’Éducation Nationale, des universités et des réseaux de l’Éducation Populaire.

Clermont-Ferrand entend mobiliser le plus grand nombre d'acteurs locaux : les habitants, le monde économique, associatif, universitaire afin de mettre en œuvre des actions garantissant l'accès de tous les citoyens à l'apprentissage des savoirs nécessaires à leur émancipation et à leur participation éclairée à la gouvernance de la ville.

Un des équipements culturels majeur de la Ville - l'Espace Nelson-Mandela - a été désigné « lieu Ville apprenante ». Un lieu incubateur qui pourra accueillir les échanges internationaux au sein du Réseau et sera le lieu de développement du caractère festif à la démarche. À partir d'un thème annuel retenu et pour faire participer et mobiliser le plus grand nombre d'acteurs sur le territoire, la Ville lancera un appel à projet en mars 2017. Elle mettra ensuite en place, à partir d'un sujet faisant l'objet d'une controverse et appelant la recherche de solutions consensuelles, une conférence du consensus, à laquelle seront associés des experts et les citoyens.

Pourquoi avoir choisi la thématique de la viande ?
« Cette thématique peut surprendre, mais sa pertinence est très vite reconnue. Pertinence économique pour notre métropole « à venir », pertinence au regard des enjeux écologiques et de santé publique. Bien qu’ils soient souvent relégués dans le « hors champ » de notre ville, l’élevage et l’agriculture sont des poids lourds économiques de notre territoire. Notre future métropole ne sera pas composée uniquement d’urbains, mais aussi de ruraux, d’agriculteurs et d’éleveurs. Chacun d’entre nous connaît le Sommet de l’élevage, un rendez-vous international pour tous les professionnels du secteur.
Beaucoup ignorent la richesse dont Clermont-Ferrand-Métropole bénéficie. L’élevage de demain, c’est aussi le revenu des éleveurs confrontés à des difficultés économiques de plus en plus fortes sur un marché mondialisé et à des crises sanitaires dont ils doivent supporter le coût. Ce sont aussi des emplois que certaines filières ne parviennent pas à recouvrer. Nous disposons aussi d’un tissu très important de laboratoires, de chercheurs, d’écoles d’ingénieurs qui travaillent à l’amélioration de l’élevage et de ses conditions. L’Isima, grande école d’ingénierie informatique, développe des programmes en ce sens. » Philippe Bohelay - Adjoint à la vie associative.