Les obusières des Gravanches dites « Les munitionnettes »

Les obusières des Gravanches dites « Les munitionnettes »

1914-1918

À la fin de la Première Guerre Mondiale, 430 000 femmes travaillent dans les usines d'armement, avant tout dans la fabrication des obus.

L'éloignement du front est un atout pour Clermont qui bénéficie des commandes de l'Etat.

Ainsi un atelier de chargement d'obus s'installe sur le site des Gravanches. En 1918, sur 10 000 employés, plus de 2000 étaient des femmes.

Pour l'ensemble des usines de guerre de Clermont-Ferrand (industries privées travaillant pour la défense nationale telle que les entreprises Michelin, Bergougnan …) les femmes représentaient plus de 30 % des effectifs.

Les munitionnettes travaillent plus de 10h par jours dans des conditions difficiles avec des salaires moindres que ceux des hommes.

En 1917, Clermont-Ferrand semble peu touché par les gréves organisées par les femmes travaillant dans l'industrie partout en France.

À la fin de la guerre, les femmes seront exclues à nouveau de la place qu'elles avaient gagné en remplaçant les hommes partis au front et les munitionnettes seront vite oubliées par tous.